Toujours plus précis et fiable, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) redessine en profondeur le paysage immobilier. Grâce à sa plateforme Impact DPE, SeLoger met en lumière les conséquences concrètes de cet indicateur devenu central : recul marqué des locations de passoires thermiques, baisse significative des prix à la vente, allongement des délais de transaction… mais aussi regain d’intérêt pour certains biens, portés par des tarifs plus accessibles. Décryptage d’un changement majeur que les acteurs de l’immobilier ne peuvent ignorer.
Vente vs location : les passoires thermiques plus nombreuses à la vente
Depuis la promulgation de la loi et sa mise en œuvre progressive, la part de passoires thermiques proposées à la location recule nettement. À l’inverse, la proportion de logements énergivores mis en vente ne cesse d’augmenter. Tandis que ces biens disparaissent peu à peu du parc locatif, ils affluent désormais sur le marché de la vente, signe d’un transfert progressif initié par les nouvelles contraintes réglementaires.
Passoires thermiques : une décote marquée, des écarts de prix selon les zones géographiques
La performance énergétique d’un logement a un impact direct et significatif sur sa valeur sur le marché immobilier.
En moyenne, les biens classés F ou G affichent une décote d’environ 15 %, soit –452 € par m² par rapport aux logements classés D. Cette baisse de prix s’accompagne également d’une marge de négociation plus importante : 5,9 % pour les passoires thermiques, contre seulement 3 % pour les biens mieux classés.
À l’échelle nationale, au 1er janvier 2025, la majorité des départements enregistrent un écart de prix supérieur à 20 % entre un logement très énergivore et un bien classé D, avec des pics dépassant 25 % dans de nombreuses zones rurales ou peu tendues.
Des décotes marquées selon la performance énergétique
La performance énergétique d’un logement influence directement sa valeur sur le marché immobilier. En moyenne, les biens classés F ou G affichent une décote d’environ 15 %, soit –452 € par m² par rapport aux logements classés D. Cette baisse de prix s’accompagne également d’une marge de négociation plus importante : 5,9 % pour les passoires thermiques, contre seulement 3 % pour les biens mieux classés.
À l’échelle nationale, au 1er janvier 2025, la majorité des départements enregistrent un écart de prix supérieur à 20 % entre un logement très énergivore et un bien classé D, avec des pics dépassant 25 % dans de nombreuses zones rurales ou peu tendues.
L’étiquette énergétique impacte également la dynamique de vente
Au 1er janvier 2025, les logements classés F ou G restent en moyenne 84 jours sur le marché, contre 79 jours pour ceux classés de A à E. Ce délai plus long s’explique par les restrictions locatives à venir et la réticence de certains acquéreurs face aux travaux de rénovation.
Cependant, ces biens continuent de susciter de l’intérêt : les annonces de logements classés G génèrent en moyenne +67 % de contacts en plus qu’un bien classé D, et celles classées F, +32 %. Cette attractivité relative, mesurée par le volume de demandes, s’explique par des prix souvent plus accessibles.
Conséquences pour les passoires thermiques proposées à la location
L’application progressive de la loi Climat & Résilience incite les bailleurs à améliorer la performance énergétique de leurs biens. Cette dynamique se traduit par une différenciation claire des loyers en fonction de l’étiquette DPE.
Parallèlement, l’évolution du stock de biens à louer en France montre une baisse significative de l’offre de logements les plus énergivores. Depuis janvier 2021, le nombre de passoires thermiques disponibles à la location a diminué de près de -64 %, contre -37 % pour les biens classés A à D. Ce recul plus marqué suggère un retrait progressif de ces logements du marché locatif, en lien avec les échéances réglementaires et les actions de rénovation entreprises par les propriétaires.
Pour conclure
Le DPE s’impose désormais comme un critère aussi structurant que la localisation ou la surface d’un bien. Il redéfinit profondément les équilibres du marché immobilier. Grâce à des outils comme Impact DPE, les professionnels de l’immobilier disposent de données précises pour accompagner au mieux leurs clients dans un marché en pleine mutation.
Source données : Seloger.com
Publié le 27 mai 2025
