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Immobilier ancien : reprise des prix au 1er trimestre 2025

Après plusieurs mois de ralentissement, le marché immobilier de l’ancien en France semble amorcer un léger rebond. Selon les données publiées au printemps 2025 par l’INSEE et les Notaires de France, les prix des logements anciens ont augmenté de 0,5 % au premier trimestre, sur l’ensemble du territoire. Une hausse modeste, mais symbolique, qui pourrait annoncer un tournant pour le secteur immobilier.

Alors que les acheteurs et vendeurs s’interrogent sur l’évolution du marché, cette reprise soulève plusieurs questions : est-elle durable ? Faut-il acheter ou vendre maintenant ? Quelles stratégies adopter pour bien se positionner ?

Un signal positif après une année 2024 difficile

L’année 2024 a été marquée par un ralentissement historique de l’immobilier ancien. Face à une hausse brutale des taux d’intérêt, une inflation persistante et des conditions de crédit plus strictes, de nombreux ménages ont dû reporter leurs projets.

Résultat : le volume des ventes a chuté sous la barre des 850 000 transactions annuelles, loin du pic d’un million atteint en 2022. Les prix ont fléchi dans de nombreuses zones, notamment en Île-de-France et dans les grandes métropoles.

Mais depuis janvier 2025, plusieurs signaux d’amélioration apparaissent :

  • Les taux de crédit immobilier se sont stabilisés autour de 3,8 % sur 20 ans.
  • Les banques assouplissent légèrement leurs critères d’octroi.
  • Les vendeurs réajustent leurs prix, rendant les négociations plus fluides.

Ces ajustements ont permis une remobilisation partielle de la demande, avec une hausse de 0,7 % pour les appartements et de 0,3 % pour les maisons au niveau national.

Des disparités régionales encore marquées

Cette reprise, bien que nationale, reste très hétérogène selon les territoires :

  • En Île-de-France, les prix poursuivent leur baisse (-0,3 %), notamment à Paris où les logements anciens mal classés au DPE subissent une forte décote.
  • À l’inverse, des villes comme Toulouse, Nantes, Strasbourg ou Lyon enregistrent une légère reprise, soutenues par une demande locale solide.
  • En province, les villes moyennes et les zones rurales conservent une bonne attractivité grâce à des prix plus abordables et une qualité de vie recherchée.

Les investisseurs locatifs et les ménages primo-accédants s’orientent désormais vers des secteurs moins tendus, où l’on trouve encore des biens bien situés à des prix maîtrisés.

Acheteurs : une fenêtre d’opportunité à saisir ?

Pour les acheteurs, ce contexte représente une fenêtre de tir intéressante. Si les taux ne sont pas aussi bas qu’avant 2022, leur stabilisation permet une meilleure visibilité sur le long terme.

Des conditions de financement plus favorables

Les banques reprennent confiance et sont plus enclines à financer des projets solides. Les emprunteurs avec un bon dossier, un apport conséquent, ou un profil stable, peuvent négocier les taux, l’assurance emprunteur ou encore les frais de dossier.

Il est donc conseillé de soigner son plan de financement, d’utiliser les simulateurs de capacité d’emprunt, et de consulter un courtier immobilier pour optimiser son dossier.

Une marge de négociation réelle

Même si les prix remontent légèrement, de nombreux biens restent négociables, notamment ceux :

  • mal notés sur le diagnostic énergétique,
  • sur le marché depuis plusieurs mois,
  • ou situés dans des zones moins dynamiques.

Une bonne analyse du marché local, associée à une stratégie de négociation raisonnée, permet de réaliser de belles opportunités.

Vendeurs : adapter sa stratégie au nouveau contexte

Pour les vendeurs, cette reprise partielle des prix est un signal positif. Mais il ne faut pas pour autant relâcher la vigilance. Le marché reste exigeant et sélectif.

Estimer au prix juste dès le départ

Le temps où l’on pouvait surévaluer un bien et attendre une offre est révolu. Aujourd’hui, un bien trop cher ne suscite pas d’intérêt et reste invendu. Il est crucial de :

  • faire estimer son bien par plusieurs professionnels,
  • consulter les dernières ventes réalisées dans le quartier,
  • ajuster le prix en fonction du classement DPE et des prestations.

Un prix réaliste permet une vente plus rapide et souvent à un meilleur prix final.

Valoriser la performance énergétique

Les acheteurs sont très attentifs au DPE, notamment depuis les interdictions de location pour les passoires thermiques. Si votre bien est mal classé, envisagez des travaux ciblés (isolation, changement de chaudière, fenêtres double vitrage). Cela améliore sa valeur perçue et évite les négociations à la baisse.

Conclusion : un marché à surveiller, mais des opportunités à saisir

La hausse de 0,5 % des prix au 1er trimestre 2025 marque une inflexion encourageante pour le marché immobilier ancien. Si la prudence reste de mise, des signaux positifs émergent : meilleure accessibilité au crédit, réalignement des prix, regain d’activité.

  • Pour les acheteurs, c’est le moment de préparer son projet sérieusement.
  • Pour les vendeurs, l’heure est à l’ajustement stratégique, avec un œil attentif aux attentes des acquéreurs.

Dans ce marché en transition, information, anticipation et accompagnement professionnel font toute la différence.

Publié le 3 juin 2025

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